Plus de la moitié des Belges font du sport chaque semaine, mais que se passe-t-il en cas d’accident ?
57,2 % des Belges font du sport au moins une fois par semaine. C’est bon pour la santé. En revanche, personne n’est à l’abri d’un accident qui, dans certains cas, peut avoir des conséquences financières désastreuses. Il peut alors être judicieux de souscrire une assurance accidents.
Cette assurance intervient en cas d’accident survenu lors de la pratique non rémunérée d’un sport dans la vie privée.
La couverture principale de l’assurance accidents est le versement d’un capital ou d’un intérêt, c’est-à-dire d’une somme que l’assureur verse périodiquement à la victime pendant une période définie dans le contrat (par exemple, jusqu’à l’âge de la retraite), et ce, en cas d’invalidité temporaire ou permanente ou en cas de décès.
Elle peut également couvrir une partie des frais médicaux, mais seulement après l’intervention de la mutuelle.
La prime dépend des seuils d’intervention pour le décès, l’invalidité permanente et temporaire et du nombre d’interventions médicales.
L’assurance accidents classique que vous souscrivez pour vous-même ou votre famille intervient après tout accident, y compris les accidents de la circulation et les accidents de la vie privée.
Qu'en est-il des athlètes professionnels ?
En tant qu'athlète professionnel, vous êtes lié par un contrat de travail. Vous êtes donc salarié et votre employeur (le club sportif) est tenu de souscrire une assurance contre les accidents du travail. L'accident est considéré comme un accident du travail. Si vous n'êtes pas rémunéré par votre club, mais que vous recevez par exemple une indemnité, nous vous recommandons de vérifier la police d'assurance du club.
Mais qu'en est-il des sports dangereux ?
Les sports dangereux sont exclus, sauf convention contraire dans le contrat.
Pour votre information, vous trouverez ci-dessous une liste des sports exclus par une grande compagnie d'assurance belge (AG Insurance), sachant que ces exclusions peuvent varier selon la compagnie d'assurance.
– la participation à un concours hippique, à un concours de vitesse ou à une démonstration utilisant un moyen de transport ou la participation à une compétition de sports d’hiver, de combat ou de défense, ainsi que les entraînements, exercices ou essais en vue de tels concours ou compétitions ;
– la pratique d’un sport aérien tel que le parachutisme, le parapente, le deltaplane, le vol à voile, l’ULM, etc., si l’assuré effectue ces sauts ou ces vols sans instructeur ou pilote possédant les licences requises. L’assuré est toutefois couvert en tant que passager ou pilote d’une montgolfière ;
– la pratique de la plongée si l’assuré n’est pas encadré par un moniteur possédant les brevets requis ou s’il plonge à plus de 40 mètres ;
– la pratique d’un sport extrême dont les conditions extrêmes ou le niveau de difficulté présentent un danger potentiel important pour la vie, tel que la plongée de falaise, le vol en wingsuit, le base jumping, le saut à ski, le benji, le free ride, l’escalade sportive sans dispositif de sécurité, le funambulisme sans dispositif de sécurité, etc.
Et si vous pratiquez quand même un sport dangereux ?
En d'autres termes, si vous pratiquez l'un de ces sports, vous devez savoir qu'il y a de fortes chances qu'il soit exclu de l'assurance accidents ou voyage personnelle. Néanmoins, nous pouvons toujours d'étudier le marché pour connaître les possibilités de couverture.
Source: AG/Statbel